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08/03/2010 à 23h28               – mis à jour le 08/03/2010 à 23h44            | 5126 vues | 2 réactions

Le 5 février 2010, Tom Mesereau, l’avocat principal de Michael Jackson lors du procès 2005, a été interviewé sur la chaîne HLN où il exprime ses points de vue sur les inculpations contre Dr. Murray. Vous trouvez ci-dessous la traduction de presque la totalité de cette interview (source http://www.michaeljackson.com/th/node/631529) :

VELEZ-MITCHELL: Bon. Nous parlons des dernières nouvelles de Michael Jackson.  Lundi, son médecin personnel, Conrad Murray, serait inculpé. Ceci devait se produire aujourd’hui. Maintenant, nous allons découvrir les choses à l’aide d’un homme qui connaît probablement Michael Jackson mieux que n’importe qui. Il s’agit de l’avocat Tom Mesereau qui a gagné le procès d’abus d’enfant de 2005, un procès qui a horrifié le monde, en obtenant l’acquittement total pour Michael.

Tom, nous sommes si heureux de vous avoir ici sur des QUESTIONS ce soir. Vous savez, nous n’avons pas parlé depuis le décès de Michael Jackson, et je sais que vous êtes devenus très proches de Michael. Quelle était votre réaction quand vous avez entendu qu’il était mort et ceci dans des conditions très inquiétantes ?

TOM MESEREAU: Bon, au début j’espérais que ce n’était qu’une rumeur car souvent de rumeurs folles circulaient au sujet de Michael. Et alors j’étais au milieu d’un procès avec des jurés dans un tribunal fédéral à Los Angeles. J’ai appelé mon bureau, et mon répondeur téléphonique était plein de demandes de médias mondiaux. Et alors j’ai eu de l’angoisse car j’ai découvert que la rumeur pourrait être réelle.Et quand j’ai compris qu’il avait vraiment disparu, j’étais horrifié, choqué. Je suis toujours dans le choc. Vous savez, j’écoute tous les jours sa musique. Je sens qu’il est toujours avec moi, qu’il est toujours avec nous tous. C’est une situation terrible.

VELEZ-MITCHELL : Maintenant, naturellement Dr. Murray a dit que Michael Jackson était très familiarisé avec Propofol, la drogue qui est considérée de l’avoir tué et Dr. Conrad Murray admet de l’avoir traité avec Propofol et cinq autres sédatifs. Il dit que Jackson appelait Propofol, cette drogue somnifère chirurgicale, son lait. Pendant le procès, lorsque vous étiez en contact journalier avec Michael Jackson, aviez-vous remarqué s’il avait de l’insomnie ou s’il devait prendre médicament comme Propofol pour pouvoir dormir ?   

MESEREAU: Je ne l’ai jamais entendu parler de Propofol ou n’importe quel autre médicament sous ordonnance. Il avait certainement des problèmes de sommeil. Il souffrait de désordre alimentaire. Il était dépressif. Toute personne qui avait subi pendant cinq mois un tel procès pénal se retrouverait dans la même situation que Michael. Je veux dire que cela n’était pas inhabituel. J’assumais s’il obtenait d’aide pour s’endormir ou pour traiter son angoisse cela ne seraient pas été anormal. Mais je n’ai jamais entendu quelqu’un parler de Propofol ou d’un autre médicament sous ordonnance.

VELEZ-MITCHELL : Vous croyez donc que cet usage, s’il y a eu usage, a été développé après le procès ? Est-ce qu’il était dépressif à cause du procès malgré qu’il soit acquitté ? C’était une victoire éblouissante pour lui et pour vous. Nous étions tous là, le jour où le verdict est annoncé. C’était un des jours les plus dramatiques de ma vie. Mais néanmoins, certains ont remarqué qu’il était déprimé après le procès. Pourrait-il avoir besoin de Propofol à cause de ça ?

MESEREAU : Bon, je n’aime pas les mots « avoir besoin de Propofol ». Il avait  probablement besoin d’une certaine aides médical et psychiatrique car il avait passé cinq jours par semaine pendant cinq jours dans un tribunal en entendant des gens lui lançaient des accusations mensongères, fausses et de nature très malveillante. Passer cinq mois comme ça et entendre les médias du monde qui lui disaient qu’il allait être condamné et l’inquiétude qu’il avait pour ses enfants et sa famille. Et puis soudainement, on l’a acquitté mais cela n’efface pas tout le mal et la douleur. Et l’inquiétude, la dépression et ne pas pouvoir dormir tout cela blesserait n’importe qui. Mais vous ne traitez pas quelqu’un avec Propfol parce qu’on connaît que ça existe ou parce que quelqu’un d’autre l’a mentionné. Vous leur donnez du Propofol parce que c’est approprié. Et chaque médecin à qui j’ai parlé a dit qu’on ne devait jamais l’utiliser dans une maison et qu’il devrait seulement être utilisé par un anesthésiste. Ainsi le fait que…

VELEZ-MITCHELL: Tom?

MESEREAU: Oui.

VELEZ-MITCHELL: Ne quittez pas. On va continuer notre conversation dans un instant…

MESEREAU: D’accord.[…]

Ce soir, drame et chaos entourent l’enquête criminelle sur la mort de Michael Jackson : […] Une grande question : que faisait le médecin de Michael entre le moment où le coeur ou la respiration de Michael sont arrêtés et le coup de téléphone à 911 pour qu’une ambulance arrive à son secours ?

Le chef cuisinier de Michael dit que Dr. Murray se comportait curieusement ce matin, le matin où Michael est mort. Écoutez.

(Un clip de vidéo commence)

KAI CHASE, le chef de MICHAEL JACKSON : Ce matin, il (Murray) devrait normalement descendre vers 10h ,10h30 pour apporter les jus et le petit déjeuner de M. Jackson. Mais à cette heure-là, j’ai remarqué que je n’avais pas encore vu Dr. Murray. Ainsi je me suis dit que peut-être M. Jackson dormait encore, vous savez, que sa répétition a été repoussée ou quelque chose comme ça. Ainsi j’ai continué à préparer son déjeuner, j’ai enveloppé son déjeuner comme il — M. Jackson aime, enveloppé dans un thermoplastique parce qu’il aime son déjeuner enveloppé comme s’il était dans un hôtel, un peu comme le room service.

LARRY KING, CNN: Room Service.

CHASE : Oui, exactement. Ainsi vers 12h00, le 12h05, 12h10, Dr. Murray descend les escaliers.

(Fin du clip de vidéo)

VELEZ-MITCHELL : […] Tom (Mesereau) que pensez-vous de la demande de la famille Jackson qui exige que dès lundi Dr. Murray fait face à l’inculpation de meurtre du deuxième degré qu’à l’homicide involontaire ?

TOM MESEREAU : Je le comprends complètement d’un point de vue émotif ; la famille et les fans veulent voir une inculpation de meurtre. Mais d’un point de vue pratique vous devez faire attention à cela. Si les procureurs apportent l’inculpation de meurtre et qu’ils ne peuvent pas le prouver, les jurés peuvent remettre en cause tout et l’acquitter du meurtre et de l’homicide involontaire. Je préfère plutôt qu’ils l’inculpe de l’homicide involontaire s’ils savent ils peuvent le prouver et obtenir une condamnation qui colle. Mais d’un point de vur émotif je comprends la famille, je la comprends… […]

VELEZ-MITCHELL : Oui. Laissez-moi vous demander ceci, cependant. Nous avons le problème des cinq sédatifs qu’il a donnés Michael. Il admet cela ; puis le Propofol avec du lidocaïne. Et puis nous avons ce délai de plus d’une heure, une fois qu’il revient et qu’il voit que Michael avait cessé de respirer, avant que 911 soit appelé. Alors nous savons qu’il a fait du CPR sur le lit tandis que tout le monde le sait, le CPR est donné sur une surface solide.

Nous savons aussi que les infirmiers voulaient le déclarer mort et ils ont dit, « Laissez-nous le déclarer mort maintenant». Mais il (Murray) a dit « non, non, non. Nous allons à l’hôpital. » Et alors il a été finalement prononcé mort plus tard dans l’après-midi. Beaucoup de gens disent que tous ceux-là sont plus qu’une négligence grave. Qu’en pensez-vous ?

MESEREAU : Bon, cela pourrait être plus qu’une négligence grave, mais la question est de savoir ce que les procureurs pensent pouvoir prouver. Vous savez, j’ai eu des cas, où les procureurs avaient un puissant dossier d’assaut mais ils ont demandé une inculpation de meurtre. Alors j’ai regardé les jurés et je leur ai dit qu’ils ne devaient pas essayer avec le meurtre car ils n’ont pas suffisamment de crédibilité. Je leur ai dit qu’ils sont en train d’abuser de leur pouvoir. Il ne faut pas les croire. Et cela pourrait arriver ici s’ils apportent une accusation d’homicide de second degré et qu’ils ne réussissent pas à la prouver. Je préfère de l’inculper plutôt d’homicide involontaire et de le condamnent que courir le risque de le voir partir libre homme juste parce qu’on a surchargé le dossier sans pouvoir le prouver..

VELEZ-MITCHELL : Un point de vue très intéressant ! Maintenant permettez-moi de parler des répétitions des derniers concerts de Jackson. Elles ont été tournées et devenues par la suite un film. Je suis sûre que vous l’avez vu Tom […] quand j’ai vu ce film, j’ai été choqué. Michael était tellement énergique, coordonné ; il danse comme un adolescent. Mais pendant le procès, quand je le voyais chaque jour avec vous, parfois il paraissait si faible. Parfois il — après le procès, nous l’avons vu dans une chaise roulante. Comment réconciliez-vous ces deux personnes totalement différentes ?

MESEREAU : Bon, le temps a passé, vous savez, entre la fin du procès en 2005 et quand il a commencé ces répétitions. Je voudrais croire qu’il s’est fait un meilleur état physique, qu’il a eu une réconciliation émotive et qu’il s’est aidé pour vivre mieux sa vie.

Il savait que je me levais à 3h00 du matin, chaque jour pendant tous les cinq mois du procès. Je me couchais à 7h30 du soir ; Je me levais à 3h00. Il m’appelait à 3h00 ou au 4h00 et pleurerait souvent au sujet de ses enfants. Il était complètement dévasté à cause de cela.

Michael était un génie très sensible, créateur et bienfaisant. Il ne devait pas paraître dans ce tribunal où il a été terriblement traité pendant ce procès. Je suis sûr qu’il lui a fallu une longue période de récupération si jamais il s’est récupéré. […]

 

  • zilliale 10/03/2010 à 16:26

    Se que Messereau  dit est logique,il est avocat de la défense, donc il n’a rien faire dans le   futur procès de murray. J’imagine que la famille de va tenter de changers les charges a l’encontre de Murray. Donc les avocats de famille vont devoir prouver  qu’il y a eut homicide au premier degrés, c’est pas la specialitée de Messereau. j’éspere avoir comprit . En tous cas c’est pas les preuves qui manques il me semble.