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La prière du 25 juin avec MLP

Je choisis de t’aimer en silence …

Car en silence je ne trouve aucun rejet,
Je choisis de t’aimer dans la solitude …
Car dans la solitude, personne ne t’appartient, sauf moi,
Je choisis de t’adorer de loin …

Car la distance me protège de la douleur,
Je choisis de t’embrasser dans le vent …
Car le vent est plus doux que mes lèvres,
Je choisis de te retenir dans mes rêves …
Car dans mes rêves, tu n’as pas de fin…

RUMI

Écoute la flûte de roseau, écoute sa plainte
Des séparations, elle dit la complainte :
Depuis que de la roselière, on m’a coupée
En écoutant mes cris, hommes
et femmes ont pleuré
Pour dire la douleur du désir sans fin
Il me faut des poitrines lacérées de chagrin
Ceux qui restent éloignés de leur origine
Attendent ardemment d’être enfin réunis
Moi, j’ai chanté ma plainte auprès de tous
Unie aux gens heureux, aux malheureux,
à tous
Chacun à son idée a cru être mon ami
Mais personne n’a cherché le secret de mon âme
Mon secret pourtant n’est pas loin
de ma plainte
Mais l’œil ne voit pas et l’oreille est éteinte
Le corps n’est pas caché à l’âme ni l’âme au corps
Ce sont les yeux de l’âme seuls
qui pourraient le voir
Le chant de cette flûte, c’est du feu,
non du vent
Quiconque n’a pas ce feu,
qu’il devienne néant !


Masnavî, I, 1-34, RUMI

Planète Terre
La planète Terre, ma maison, mon endroit préféré,
Une anomalie capricieuse dans la mer de l’espace.
Planète terre, es-tu juste là
en train de flotter sur un nuage de poussière?
Un globe mineur sur le point de se briser?
Un morceau de métal qui va rouiller?
Un morceau de matière dans un vide insensé?
Un vaisseau spatial solitaire, un gros astéroïde?
 
Froide comme un rocher sans teinte,
tenue ensemble avec un peu de colle.
Quelque chose me dit que ce n’est pas vrai.
Tu es mon petit cœur, doux et bleu.
 
Ça t’intéresse? As-tu un rôle
dans les émotions les plus profondes de mon cœur?
Tendre avec les brises, caressant et entier
vivant avec la musique qui hante mon âme.
 
Dans mes veines, j’ai ressenti le mystère
Des couloirs, du temps, des livres d’histoire,
Des chansons de vie de tout âge qui palpitent dans mon sang
Et ont dansé au rythme de la marée et du déluge.
Tes nuages ​​brumeux, ton orage électrique,
étaient des tempêtes agitées sous ma propre forme.
 
J’ai léché le sel, l’amertume, la douceur
de chaque rencontre, de la passion, de la chaleur.
Ta couleur débordante, ton parfum, ton goût,
ont ravi mes sens, au-delà de toute hâte.
 
Dans ta beauté, j’ai connu le comment
du bonheur intemporel, ce moment de maintenant.
 
Planète terre, es-tu juste là
en train de flotter sur un nuage de poussière?
Un globe mineur sur le point de se briser?
Un morceau de métal qui va rouiller?
Un morceau de matière dans un vide insensé?
Un vaisseau spatial solitaire, un gros astéroïde?
 
Froide comme un rocher sans teinte,
tenue ensemble avec un peu de colle.
Quelque chose me dit que ce n’est pas vrai.
Tu es mon petit cœur, doux et bleu.
 
Ça t’intéresse? As-tu un rôle
dans les émotions les plus profondes de mon cœur?
Tendre avec les brises, caressant et entier
vivant avec la musique qui hante mon âme.
 
Planète Terre, douce et bleue,
de tout mon cœur, je t’aime.


Poème écrit par Michael Jackson